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Channel: Ecrire le patois, une langue comme les autres
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Un mariadze manquo

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Extrait du début d’une histoire dans les Contes de Jean-Pierre de Louis Mercier, écrite dans les années 1920. Il s’agit du patois roannais, exactement du patois de Coutouvre, une commune située à 10 km de Roanne, côté est.

Le but est de montrer la ressemblance avec le patois du Brionnais-Charolais. Souvent, la différence n’est qu’un simple écart de prononciation. Le patois se moque des frontières administratives !

Texte, orthographe et traduction de l’auteur Louis Mercier. Les Contes de Jean-Pierre ont été réédités chez De Borrée Clermont-Ferrand en 1998.

 

 

       

         Un mariadze manquo

 

 

Piarre la Goyette éteut intran de s’habéye péallo fréquento, quind la mère la Goyette li désit :

_ Qui que te pourrai bien importoà ta miye, pé li faire cadeu ?

_ Ma fi, dz’in sais ran.

_ Si te li portés dou quat’ peurnes ?

_ De peurnes ?Mais i n’ant mé que neus, de peurnes.

_ Qui qu’y-z-y fait ? que désit la mère la Goyette. Y sera tordzeu pos de les manmes. Dze vai t’in quéri quotiennes.

La mère la Goyette se n’allit é pros de la plasse, devint la mason, grollo un peurni, et le revenit, un momint après, avoui so devanti plan de peurnes. De grosses peurnes Reine-Claude qu’avant de farranne sur la piau.

Le les playit, bié queume y faut, dins un mouotsou prope, et le désit é Piarre ;

_ Te varros qu’y li fera plasi !

E l’adzoutit, in fasint de ptés yeux :

_ Te comprinds ? quind ne vous se marieu, faut faire son couande, et y faut se faire bié vère de la faméye...Quind n’ton poure père veneut me vère, ma, é m’apportent tordzeu quoque tsouse.

 

Piarre la Goyette fréquenteut la Marie Teuro, eune dzeuye féye de les Partses, qu’aveut de tarres, de pros, de bous, de vatses, de cotsons, de tsièvres, de pouolayes, et que n’aveut ni frères, ni seus. Quind  sos parints serant mos, le sereut ban ritse à trente mille frincs.

Aussé Piarre y teneut, à c’te Marie Teuro. Dipeu Poquieu, teutes les dieumanes, é l’alleut la vère ? La Marie ne déseut pos non, mais los Goyette ne teneut que dués vatses, et ma fi, i ne pères Teuro treuvant à redère que Piarre la prissant pos dère voua. Le mariadze éteut, queume i diont vé neus, sus le ballint............

 

 

 

          Un mariage manqué

 

 

Pierre la Goyette était en train de s’habiller pour aller fréquenter, quand la mère la Goyette lui dit :

_ Qu’ est-ce que tu pourrais bien emporterà ta mie, pour lui faire un cadeau ?

_ Ma foi, je n’en sais rien.

_ Si tu lui portais quelques prunes ?

_ Des prunes ? Mais ils en ont plus que nous, des prunes.

_ Qu’est-ce que ça fait ? répondit la mère la Goyette. Ce sera toujours pas les mêmes. Je vais t’en chercher quelques-unes.

La mère la Goyette s’en alla au pré de la Place, devant la maison, secouer un prunier, et elle revint, un moment après, avec son tablier plein de prunes. De grosses prunes reine-claude qui avaient de la farine sur la peau.

Elle les enveloppa bien comme il faut dans un mouchoir propre, et elle dit à Pierre :

_ Tu verras que ça lui fera plaisir !

Elle ajouta, en faisant de petits yeux :

_ Tu comprends ? Quand on veut se marier, il faut faire son câlin, et il faut se faire bien voir de la famille.... Quand notre pauvre père venait me voir, moi, il m’apportait toujours queque chose.

 

Pierre la Goyette fréquentait la Marie Toral, une jolie fille des Perches, qui avait des terres, des prés, des boeufs, des vaches, des chèvres, des poules, et qui n’avait ni frères, ni soeurs ; Quand ses parents seronts morts, elle sera riche à trente mille francs.

 

Aussi Pierre y tenait à cette Marie Toral. Depuis Pâques, tous les dimanches, il allait la voir. La Marie ne disait pas non, mais les pères Toral trouvaient à redire que Pierre la Goyette ne tenait que deux vaches, et, ma foi, ils ne se pressaient pas de dire oui. Le mariage était, comme on dit chez nous, « sur le ballant »............

(La suite : dacause des peurnes, le Piârre, ôl ara pas sa Maria.....)

 

 


Dze tsante

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Dze tsante, t’a tsanté, ôl avo tsanté

Je chante, tu as chanté, il avait chanté

Nos tsantan, vos avi tsanté, i avin tsanté

Nous chantons, vous avez chanté, ils avaient chanté

Y en a pu d’yun que vodro éte à sa pièce

Il y en a plus d’un qui voudrait être à sa place

T’a enco eub-yi de gardé la lavaille p’les cotsons

Tu as encore oublié de garder l’eau de la vaisselle pour les cochons

I vressin les treufes p’le larmi de la cave

Ils déchargeaient les pommes de terre par le larmier (soupirail) de la cave

Ôl avo mandzi son pain bian le premi

Il avait mangé son pain blanc le premier

Cope me don eune leutsie de pain

Coupes-moi une lichette (tranche mince) de pain

C’man don qu’y s’fé qu’te r’veune à la né ?

Pourquoi reviens-tu si tard ? (à la nuit)

Y é tot émargalé, tot estrafilé qu’la mère avo r’trové son gamin

La mère avait retrouvé son garçon griffé, écorché, commotionné

Depeu qu’la Dzane l’avizo pu, ôl éto à cran

Depuis que Jeanne ne le regardait plus, il était de mauvaise humeur

Pu de travail, pu d’homme, ôl éto tot débeurtelé

Au chômage depuis peu, il avait perdu tous ses repères

Nos y po-yan ran

Il n’y a rien à faire

Y é pas p’dère, ma i fau que dze vos en cauze

Je ne veux pas vous le dire, mais il faut que je vous en parle... !

La vatse vente

Le vent souch-ye

Le viou boffe

La vache a la respiration difficile(fièvre)

Le vent souffle

Le vieux est essouflé

Apeu “le pays du tse” vos dé : Bié la bon-ne an-née pe 2013 ...... va bié, va bié...y ira bin, y ira bin...

 

Le patois de chez nous

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    Traduction d’un texte du poète-écrivain Gaston Couté. Ecrit vers 1900, il nous dit son amour du patois bauceron après son départ vers la capitale. Séquence émotion pour commencer l’année....

 

         Le patois de chez nous

 

 

Dans mon pays, dès ma naissance

Les premiers mots que j’entendis

Au travers de mon innocence

Semblaient venir du paradis.

C’était ma mère, toute heureuse,

Qui me fredonnait à mi-voix

Une simple et vieille berceuse

En patois...

 

 

Refrain

 

Le joli patois de chez nous

Est très doux,

Et mon oreille aime à l’entendre,

Mais mon coeur le trouve plus doux

Et plus tendre.

 

Dans mon pays, au temps des sèves,

A l’âge où d’instant en instant,

L’amour entrevu dans nos rêves

Se précise dans le printemps.

Cueillant les fleurs que l’avril sème

Un jour, pour la première fois,

Une fille m’a dit : “Je t’aime”

En patois...

 

De mon pays blond et tranquille

Quand je suis parti “déviré”

Par le vent soufflant vers la ville

Mes vieux et ma mie ont pleuré.

Pourtant, jusqu’au train en partance

M’ont accompagné tous les trois

Et m’ont souhaité bonne chance

En patois...

 

 

 

Loin du pays, dans la tourmente

Hurlante et folle, de Paris,

Où ma pauvre âme se lamente

Un bonheur tantôt m’a surpris !

Des paroles fraîches et gaies

Ont apaisé mes noirs émois :

J’ai croisé des gens qui causaient

Mon patois...

 

 

       Le patouâs de vés nos

 

 

Vés ma, depeu qu’dze su v’ni u monde

Les premis mots que dz’avo acueuté

Quand dz’éto enco tot p’tiot

Chimb-yin v’ni du paradis.

Y éto ma mère, tote contente

Que me tsanto à la douce

Eune beule é dzenteuille comptine

En patouâs...

 

Refrain

 

Le biau patois de vés nos

Ôl é tot bon

Pi ô piéà mon oreuille,

Ma, tot ma le trove bié dou

Pi tot acouandou.

 

Vés ma, quand la seuve monte

A l’âge o tot tsandze,

L’amour que nos attend

Arreuve u printemps.

Y é avu des boquets du ma d’avri

Qu’un dzo, p’le premi co

Eune feuyee m’a dit : “Dze t’ain-me”

En patouâs...

 

De mon vés ma bié tranquille

Quand dz’é enrailli tot torneboulé

Poussi p’le vent du coûté d’la ville

Mes vious pi ma galante an pieuré.

Pretant, tant qu’u train que parto

I m’an fâ la compagnie tos les tras

En me dian qu’y va bin allé

En patouâs...

 

Bié louan de vés ma, quand y allo pas,

Dans ste folle ville de Paris,

Quouâ qu’dze guémente,

Y a zu un p’tiét bonheur.

Des mots bié cognus

M’an tot ragonchi :

Dz’é vu du monde que cauzin

Le patouâs de vé ma....

 

Comme des pommes d'or

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Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, telle est une parole opportune....proverbe chinois

Y é bié de dère bié ; ma, y é s’rize su le gâtiau que d’y dère quand i fau

C’est bien de parler bien ; mais, c’est cerise sur le gâteau que de le dire au bon moment

Le coassement des grenouilles n’empêche pas l’éléphant de boire...proverbe africain

Les rapiamus des vieûilles empétsan pas les dzounes de s’embréssi

Les radotages des vieilles n’empêchent pas les jeunes de s’embrasser

Celui qui écrit, lit deux fois...prov. latin

Si t’écri le patouès, te va le li dis cos

Si tu écris le patois, cela équivaut à le lire dix fois

Ne consulte pas le médecin, mais celui qui a été malade......proverbe grec

Va pas vouâ le médecin, ma stu-la qu’a été malède

Ne va pas voir le médecin, mais celui qui a été malade

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

Dzo aprés dzo, se rempyi le f’no

Jour après jour, se remplit le fenil

Haricot après haricot se remplit le sac....proverbe grec

Dzerbe aprés dzerbe se monte la dzerbire

Gerbe après gerbe se monte la gerbière

 

Qui me trompe une fois, honte à lui ; qui me trompe deux fois, honte à moi....proverbe anglais

Qui qu’me roule un co, honte à lu ; qui qu’me roule dous cos, honte à ma

Qui me roule une fois, honte à lui ; qui me roule deux fois, honte à moi                     

Renard n’est pas juge à un concours d’oies....proverbe anglais

Le r’na a ran à dère à la fouère és ouilles

Le renard n’a rien à dire à la foire aux oies

Assieds-toi au bord de l’oued et tu verras passer le cadavre de ton ennemi....proverbe arabe

Site-te, prend ton tsapiau, sondze à ran...apeu tot ira meu

Assieds-toi, prends ton chapeau, ne penses à rien....et tout ira mieux

Tout finit par arriver

La quoue du tsa é bin v’ni

La queue du chat est bien venue

 

Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants

Sondze z-y ! Qué Târre qu’te va laissi à tes ch’tits ?

Pense à la Terre que tu va laisser à tes enfants

Grand poison, petit poisson, la rivière n’est que cimetière

Bocon pi p’chon, la r’vire é ran qu’un ç’mentire

Poison et poisson, la rivière n’est qu’un cimetière

Sur les ailes du temps, la tristesse s’envole....La Fontaine

Les dzos, laisse les passi ; le solé va r’veni

Les jours, laisses les passer ; le soleil va revenir        

 

La Gustine en avo trové yun dans la boutseûre

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Chanceuse La Gustine ? Pas Trop ! On trouve souvent ce qu’on ne cherche pas....

 

 

La Gustine en avo trové yun dans la boutseûre

 

 

Y é en se renv’nant d’en tsan és tseuvres que la Gustine avo vu les dous pis que dépassin d’la boutseure. Y avo pas ran qu’les pis dans la boutseûre, y avo tot l’reste : un homme qu’éto tot dépenailli, éstrafilé de pretot, que guémento….que guémento…

    Al a été qu’ri sa s’vire, al l’a tsardzi avu bié des maus, pi al l’a nem’né vés leuille. Al li a donnéà bouère, al a débarboyi sa dzambe qu’éto enchyi pî tote nère, li a vreussi d’ssu un varre de goûte. San y l’a bin révyi !! Y é en l’avisant meû achteûre qu’al  a vu qu’y éto un papioulé tot rodze. De qua don qu’ô po-yo bin sorti stu bougre-là ? Y  éto l’premi cop qu’al en va-yo un !!        

    Aprés quéques dzos de bon-ne sope u lard é pi d’gaufes de bié na, ô s’éto bié rempieumé, l’papioulé. Pi un matin, pu de papioulé ! Ol éto parti dans la né sans dère atsi. Ol avo tot d’min-me laissi un p’tiét cadiau qu’é arrivé quéques mas pu tard : eune feuye tote papioulée c’man son pére. Pi qu’a toudze tiri de son coûté.  Pi qu’un dzo a voli parti c’man son pére. Qu’a été s’piéci, pi qu’é dzamé rev’ni.

          La mére va toudze en tsan és tseuvres. Al passe bié des cops d’vant ste boutseûre quouâ qu’al a vu les pis du papioulé. Y a des nés ô qu’al vouâ des pis pretot, des pis qu’dépassan d’la grandze, du greni, du sayo du dzardin…..

          Ya des dzos o qu’al sondze a allé meûrri dans la boutseûre. Ma y é eune feune qu’ain-me pas dérandzi l’monde. Vos cognéssi bin la Gustine. Al crin le freu note Gustine ; y é pas leuille qu’va laissi dépassi ses pis…. !!

Augustine en avait trouvé un dans la haie

 

 

 

     C’est en revenant de garder ses chèvres qu’Augustine avait vu les deux pieds qui sortaient de la haie. Et il n’y avait pas que les pieds, il y avait tout le reste : un homme aux vêtements déchirés, blessé un peu partout, qui se plaignait....qui se plaignait...

 

    Elle est allé chercher sa brouette, elle l’a chargé avec difficulté et l’a enmené chez elle. Elle lui a donnéà boire, elle a nettoyé sa jambe, très enflée et toute noire. Elle a versée dessus un verre d’eau de vie, qui l’a bien réveillé !! En le regardant mieux, elle s’est aperçue que l’homme était rouquin et couvert de taches de rousseur. D’où venait-il ce vagabond ? C’est la première fois qu’elle en voyait un, avec de tels cheveux !!

      Après quelques repas de bonne soupe au lard et de gauffres de sarrazin ; il avait retrouvé la santé. Et un matin, il est parti sans dire merci, tout en laissant un petit cadeau, arrivé quelques mois plus tard : une fille rouquine comme son père. Et qui lui ressemblait tellement, qu’une fois grande, elle est partie, elle aussi. Partie pour être domestique et sans retour chez sa mère.

    

  Augustine va toujours garder ses chèvres. Elle passe souvent devant la haie en se souvenant des pieds du rouquin. Certaines nuits elle voit des pieds partout, des pieds qui dépassent de la grange, du grenier, du portillon du jardin...

      De temps en temps, elle pense a mourir dans la haie. Mais c’est une femme qui ne veut déranger personne . Vous connaissez Augustine ; elle ne supporte pas le froid ;  ce n’est vraiment pas elle qui va laisser traîner ses pieds n’importe où.... !!

 

 

Un réseau de patois Brionnais-Charolais

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    Dans le sud de la Sâone et Loire et un peu au nord de la Loire et du Rhône, on pouvait écouter autrefois de drôles de mots en patois entendus nulle part ailleurs : la vatse, la tseuvre, le cotson, le tsin, le tsat, le tsâgne, le tsatâgni.... et bien d’autres

 

 

Si vous parlez le patois

Si vous comprenez le patois

Si vous vous rappelez de quelques mots de patois

Si vous habitez maitenant très loin et si vous avez tout oublié depuis lontemps

Si malgré tout, dans vos souvenirs un vieux mot vous revient à la mémoire

 

     Alors, si vous voulez partager votre savoir ou retrouver la langue de vos parents, grand-parents et arrière grand-parents, le plus simple serait d’adhérer au réseau de patois du Brionnais-Charolais. Un réseau qui va sans doute rapidement se transformer en association. Le but est d’échanger des informations sur les activités du patois, d’établir une liste de documents existants, de rechercher mots et phrases en patois, de réfléchir à une grammaire, de commencer àécrire....etc...

 

Contact  :  mlapalus@sfr.fr

Bondzo, y va ti

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_ Bondzo, y va ti ?

_ Y va bin.

_ Quouâ don te tsome achteûre ?

 

Vos alli bin nos y dère...

 

1   Traduire les noms de communes qui sont très intéressants à connaître en patois . Mais ici l’intéret est de roder le système de communication sur le blog en répondant dans les commentaires. Personne n’est obligé de tout traduire, bien sûr....

 

TRAMAYES                                                                               

 

Pierreclos

Saint Léger sous la bussière    San Dzi    sandziron     sandzirone

Saint Pierre le vieux    San Piârre    sanpiârri     sanpiârrire

Saint Point

Serrière     Sârrire

Bourgvilain

Clermain

Germolles sur Grosne

 

MATOUR        Mato    matorin     matorine

 

Montagny sur grosne

Montmelard     Montm’lard   montm’lardi    montm’lardire

Trambly   Trambyi      trambyiron     trambyirone

Trivy

Brandon

La Chapelle du Mont de France     La Tsapeule

Dompierre les ormes     Dampiârre   dampiârri     dampiârrire

Meulin

 

 

LA CLAYETTE     La Ciète 

 

Ouroux sous le bois sainte marie

Saint Germain en brionnais

Saint Laurent en brionnais

Saint Racho

Saint Symphorien des bois

Vareilles

Varennes sous dun

Vauban

Amanzé

Baudemont

Bois sainte marie

La Chapelle sous dun

Châtenay      Tsât’nâ     

Colombier en brionnais

Curbigny

Dyo

Gibles     Dzib-yes      dzibiotin     dzibiotin

 

CHAUFAILLES

Mussy sous dun

Saint Edmond

Saint Igny de roche

Saint Martin de lixy

Saint Maurice les châteauneuf

Tancon

Anglure sous dun    An-yure 

Chassigny sous dun

Châteauneuf

Coublanc     Cobian

 

2   Au sujet de la rencontre, indiquez vos préférences pour la date (certains l’ont déjà fait) et le lieu ; toujours dans les commentaires

 

3   France Culture a diffusé deux émissions sur la langue occitane. Bien qu’ à mille lieues du charolais-brionnais, on y retrouve les mêmes difficultés que subissent des langues régionales pour exister.

 Ré-écouter et podcaster :

        Titre de l’émission : Tout un monde    Histoires d’Oc

        Date :  mardi  5 et 12 février  de 15 à 16 H

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I avin de l'âdze

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1930                                                      I avin de l'âdze apeu i étin lâs de la vie, ma i cauzin le patouâs é le français  Vieux et fatigués, mais ils étaient bi-lingues

 

Merci de répondre dans les commentaires aux questions d'Olivier Chambosse  : 

 

  1. Pensez-vous que le patois charolais-brionnais est en train de disparaître ?
  2. Pensez-vous que des règles grammaticales et orthographiques stables sont nécessaires à sa sauvegarde ?
  3. Pensez-vous que la multiplication d'écrits contemporains rédigés dans le respect de ces règles est indispensable ?
  4. Pensez-vous que la création d'Ateliers communaux de pratique du patois est une nécesité ?
  5. Pensez-vous que la création de spectacles, d'animations scolaires sont nécessaires à la sauvegarde du patois.
  6. Pensez-vous que l'implication des pouvoirs publics, à l'échelon local et régional est souhaitable, pour ne pas dire indispensable ?

Pensez-vous pouvoir apporter une contribution autre que pécuniaire à la sauvegarde du patois ?


 

 

 


Le patois de San Cretoul (69)

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Une petite idée de la langue pratiquée par nos ancêtres à St christophe il y a un siècle !!!


                                 
Le comte de fin dannée

 

Ctan née y cé battu à la machine à San Cretule .Y nçetô po fée dépi longtin et pressoune nero sondzy y revo on dzeu. Les dzounes dadzordi nsavin po squiétô. Et eune tsodire qufaiso martsi eune batteuse yéto tiéqutsuze ( et encô y nétô po la cegrete ou lécossou.ytieu yé la tsodire qubeuille).Binchure yéto pénibye méà la fan dla dzornée quin le gran éto û greni tôt lmonde éto bin contin.
Y kminço avin ldzeu ;yé qui fallô tsarfer la tsodire dbonne hure .Avin dapyélli nô kminço pe mindzi on mocio dlard avu dpan et dframaudze api ples déneuris yavo dconfitue.
Tô de suite après y seubio (ya dcô que yéto a pon-ne dzeu) et la batteuse ronflo.
Le caufé avo révelly cles quétins endremis.Totes les hures y seubio et les feunes venin avu la boteuille et tséquon beuvo son canon.
Pritieu vé les houit hures du matan npartin mindzi la soppe ;épi y rpartô tantquvé midi et demi pe gotté.Yavo dbouilli avu dpastonades et dtrefes ,dpolailles,dlapans. Nôs ne crevô po de fan.
Ya dcôps quy battô tint quà la né api pe tord .Y sé battu on côp tan quà moin né.
Apré tin que la soppe éto mindzi .y sraconto dzistoires épi y tzinto y poyo deuré tant qu à quatre hures du matan . Solemin les euvris recminçin le lindemin ;pe zyeu yéto po toutze la neuce .
Y fallo vo éri tieinque no monto la machine pe les grappions , par exenpie le grappion de tsy-zoulveuve à tséni pi à vaudzon Y fézo de millard de diou .. (vô vailly bin sque dze vu dere).que nzérin po possé peune pourte de grandze .Les bu , les vatsse ,les tzvaux montin quosi en corrant .Preto quo y monto yéto la méme tsuze.
Yavo sauvin dzistoires ou dfarçes ; tin que no battin.
Ya on côp le dzean-marie que dzingottô din sles mantses dson coltin u smetti in colère ;u dio<< na po pou te nvu pieu mdémandzi ; tva vo cmin dzva tarrindzi>>.U preni lcoltin,u métti les duves mantses su lplô ,prenni on hatson , et vlan don côp ,u coppo les duves mantzes<<qmincin ,qu dio ,te nme démindzro pieu>>
Fo dere eri quyéto on spécialiste pe pourter les tssaris dballou avu <<lvictor u tsarolli>>.
Mé don côp y zon tranné dpiarres avu lballou<<Ctu ballou a lai-t-y lourd>>.
Pe pourtè la <<tsèvre>>, dan de vllâdzès, yétô le <<Cotian>>. Y a a ban que lon conniu. Pe les gamans dastur, la <<tsevre>>, yé ce que sortô dri la batteuse, et le <<ballou>> devan le <<degran>> sourtô pleu coutè. Mè vôs-y dminderèà cteus que mnan la batteuse.
Vé lbou y se fayô grou de farces. Tienque nôs sarrô llian à lenvè, en mouéssonan, a ban, yéto tiéque tsouse pe ldelyi su la batteuse, y fallô la côppèy fayô dère de mots. A pi yétô tienque duve dzarbes étan attétsi inssonpe lé levè, y feusô de breu Y a arri de momints tienque les mondes avan un pou galoullè quy seubiô tôt lè quarts dhures
Ah ! yérô ban encô dotres zistoires mé nôs ne pou pos totes lè dère ctu côp.
Tô cno peuvô dere pétrevé, snô travaillô nton sou, nô savôéri samusè sin fère de mo à pressounne. Yé cque dze vô chouaite à teu.
Ôrvé et à lan-née que van.
R. de Tsi Dzeugne.

Les bredins

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                                          Les bredins

 

    Laudédzo, y étin 6 bredins le 9 mârs ; ah bin non ! pramou qu’y avo 5 bredins apeu eune bredeune... ! I s’étin mi ensin pe cauzé du patouâs, du Tseu qu’i volan dère achteûre. Dacauze, bié seûr, d’la vatse biantse, d’la tseuvre, du ts’vau, etc...Stu Tseu, va bin falla l’écrire, tsertsi la grammaire apeu teus les mots que manquan. Y va pas s’fére en un dzo. Si tos les bredins( o les beurdins) s’y méttan, nos (les bredins) van p’tète bin en vouâ le bot.

   Cra-yi pas que le monde manque de bredins. Y a pas bié du temps, dz’en é trové yun enco pu bredin que nos !  Y é le noviau c’mandou des Gâs du Tsarolâs, Laurent Billoux, qu’é arri élevou de vatses biantses épi de motons, que trove le temps de fére dansi , pi tsanté le monde tôt en fayan son travail de paysan bio. Apeu enco d’appiéyi des bus davu son vouâzin é ami Michel Nioulou (qu’é davu nos dans le réseau ; ôl a pas pu v’ni le 9 mârs).

    Vos voyi bin ! Y a pu qu’eune soluchon : dev’ni bredin.... !!!

 

A voir : http://gasdutsarollais.free.fr/

 

Blog :http://attelage.bovins.en.charollais.over-blog.fr/

 

 

Le p'tiét mot de la s'main-ne 1

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                  Le  p’tiét mot de la s’main-ne ( essai )

 

 

La phrase du dzo : le ts

 

La vatse biantse du Tsarolas, al s’é cutsi so le tsâgne, d’rri la boutseûre

La vache blanche du Charolais s’est couché sous le chêne, derrière la haie

 

 La carte du TSEU

 

A la 1ère réunion du 9 mars, Eric Condette nous a présenté la carte des TSE et DZE, qui généralement vivent sur le même territoire, c’est à dire pratiquement tout le sud de la Saône et Loire. Il est vraisemblable que ce territoire s’étend plus au sud dans les cantons du nord du Rhône et du nord-est de la Loire. A voir dans les semaines qui viennent.

 

 

 

Carte du TSE 2

 

Du noviau

 

 1_Envoyé par  Michel Nioulou :

 Merci de bien vouloir faire tourner l'info.
 

 Bal avec Y'A PAS DE RAISON et AIRS DE FILLES

 A l'occasion du trentième anniversaire de PASTOURELLE le samedi 27 avril 2013 à la salle des Fêtes de VENDENESSE LES CHAROLLES
Stage de danses collectives animé par Gilles LAUPRETRE de 14H à 17H -> inscription avant le 19/04/13, tarif 15 euros.
Bal à partir de 21H avec Y'A PAS DE RAISON et AIRS DE FILLES -> tarif  8 euros.
Pour les personnes qui souhaiteraient effectuer le stage et participer au bal -> tarif 18 euros.
Possibilité de prendre le repas sur place au tarif de 10 euros (sur réservation avant le 19/04/13).

Renseignements et inscriptions : Olivia DESVIGNES

                                                5 bis route de Champlecy

                                                71120 CHAROLLES

 

2_Des Gâs du Tsarolais :

 

      Prochainement :Les Gâs du Tsarollais organisent unBAL FOLKLORIQUE
A OZOLLES

      Salle polyvalente

     Samedi 13 avril 2013

      à partir de 20h30

      Entrée : 5.00 euros

      avec la participation exceptionnel du groupe folklorique corrézien

      LOS RESCALAIRES et son orchestre

      de LANTEUIL (19190)

      et l'orchestre du groupe Les Gâs du Tsarollais

Pour en savoir plus : http://gasdutsarollais.free.fr/

 

P’la s’main-ne que vin

Recherche des TSE et DZE dans les noms de lieux des communes

 A stés dzos

Le p'tiét mot de la s'main-ne 2

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                  Le p’tiét mot de la semain-ne 2

 

 

P’la croisée

Par la fenêtre

 

Ah ! les sous, les sous ! I les catsan és Caïmans

Ah ! les sous, les sous ! I en s’ran don dzamé soû !!

Ah ! les sous, les sous ! Ils les cachent aux Caïmans

Ah ! les sous, les sous ! N’en auront-ils jamais assez !!

 

Y a pouan de mau que bin n’enveune ( du verbe env’ni–venir, arriver ? )

A quelque chose, malheur est bon

 

Nos attend les biaus dzos

On attend le printemps

 

Le tse dans les mots

 

_ Le Tsarles, ô tsome don pu itié ?

_ Bin si, qu’ô tsome itié ! T’a qua le tseufé, ô da ète dans sa vretsire, aprés piotsi ses tsous.

_ Charles habite t-il ici ?

_ Bien sûr ! Appelle-le, il est dans la verchére (la parcelle près de la maison) en train de biner des choux.

 

Y va mau, y va mau vés lu !  Lu, ôl a tsé du piantsi, apeu son gâ, ôl a tsé du tsé !!

Ça va mal chez lui ! Il est tombé du plancher et son fils est tombé du char !!

 

Sos le pétsi, son tsin cutsi à ses pids, le pétsou pètse le tsavoniau.

Sous le pêcher, son chien couchéà ses pieds, le pêcheur pêche le chevesne

 

Le tse et le dze dans les communes et lieux- dits

 

Canton de Matour

 

Brandon... Brandon

 

Dompierre...Dampiârre

Frouges ...Frodze

 

La Chapelle... La Tsapeule

 

Matour...Mato

Champ Réfaud....Tsan Réfau

En Chau... En Tsau

Champailli...Tsampailli

Les Villettes... Tsi Vleute

 

Montagny...Montani

 

Montmelard...Montm’lâ

 

Trambly...Trambyi

Aux Charrières...Es Tsérrires

Les Chênes...Les Tsâgnes

 

Trivy...Treuvi

Aux Rachets... Es Ratsés (  de Simone Vallet )

Aux Truges...Es Treudzes

 

 

Canton de La Clayette

 

Amanzé....Amanzi

Giverdier...Dzeveurdi   ( de Marie Lempereur )

Saint Georges... Saint(San) Dzordze

 

Baudemont....Baud’mont

Bois Sainte Marie

Châtenay...Tsat’nâ

Colombier en Brionnais...C’lombi

Curbigny

Dyo... Djou

Gibles...Dzib-ye

La Chapelle sous dun

La Clayette...La Ciète

Ouroux sous le bois sainte marie

Saint Germain en Brionnais...San Dzermin o San Dzremin (de Marie Lempereur)

Saint Laurent en Brionnais

Saint Racho...San Raco

Saint Symphorien des Bois...San S’frin

Vareilles

Varennes sous Dun

Vauban

 

P’la semain-ne que vin, si vos en cognéssi enco, entremi Palindzes é Tsaufailles, vos poyi me les nenvyi su les commentaires du blog  http://lepaysdutse.canalblog.com/Atsibié.

Le p'tiét mot de la s'main-ne 3

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                  Le p’tièt mot d’la s’main-ne  3

 

 

Le mot du dzo : le dzardin (pe tsanzi des sous)

Le mot du jour : le jardin  ( pour changer des sous)

 

Es premis d’avri, nos solo enrailli u dzardin, ma st’an-née, y va ète les d’rris d’avri.

Début avril, on avait l’habitude de commencer le jardin, mais cette année, ce sera à la fin du mois

Solo :  imparfait du verbe solé, avoir l’habitude

 

Bié cheûr, y é un dzardin bio. Nos va pas s’emboconné davu les pésticides.

Bien sûr, il s’agit d’un jarrdin bio. On ne va pas s’empoisonner avec les pesticides.

 

Enboconné : 1 puer    2  infecter, empoisonner

 

Pe c’mmenci, les pésticides y éto pe se débarréssi des vilain-nes herbes, des insétes, des malédies. Ma nos a fini pe vouâ que nos arri,  nos allo ète débaréssi ! Débaréssi le piantsi, c’man, nos dian (djan).

Au début, les pesticides s’employaient pour  détruire les mauvaises herbes, les insectes, les maladies. Mais, on a fini par s’apercevoir que nous aussi, on allait subir de graves ennuis de santé, pouvant conduire jusqu’à la mort !

 

Y a pouan de beune que mau en veunne ?

Le mieux (au sens de toujours plus) est ennemi du bien

 

Le Tse et le Dze dans les mots

 

Dz’é mandzi du fromadze de tseuvre en martsant su la quoue du tsat

J’ai mangé du fromage de chèvre en marchant sur la queue du chat

 

Le Dzan-Yaude é la Dzordzeute an pas dreumi de la né, dacauze du tsarivari

Le Jean-Claude et la , Georgette n’ont pas dormi de la nuit en raison du charivari

 

I san toudze d’arrandzement pramou qu’i mandzan u mîn-me batsé

Ils sont toujours d’accord puisqu’ils ont des intérêts communs (ils mangent dans la mêmeauge)

 

Le martsand de tseuvres avo embréssi la Dzane, qu’l’avo r’torné eune yape d’vant de latsi son tsin

Le marchand de chèvres avait embrassé la Jeanne qui l’avait giflé avant de lâcher son chien

 

 

Les mots du patois dans communes et lieux-dits

 

Quand vous regardez une carte IGN ou mieux encore une feuille du cadastre, des dizaines , voire des centaines de noms de lieux apparraissent. Ils sont traduits (quelquefois mal) ou francisés la plupart du temps, mais plusieurs ont conservé leur origine de patois. Certains mêmes, jamais portés sur une carte n’existent plus que dans la mémoire de quelques personnes.

Il est urgent de sauver ces mots en les retrouvant en patois. Ils ont été prononcés pendant des siècles par nos aïeux. On dépense de l’argent pour sauver les pierres (à juste titre, bien sûr), mais pas un centime pour sauver ce patrimoine des mots !  Y a pu qu’à r’trossi ses mantses apeu à se mètte à tsertsi pretôt !

La semaine prochaine , pour ne rien oublier et faciliter la recherche paraîtra la liste de tous les cantons et communes.

 

Des noveules du payis du Tseu

 

Patrick Martin, animateur du groupe Généalogie du Brionnais, nous fait part du décès d’André Livet, un patoisant bien connu de La Claîte. La mémoire est aussi dans le patois. Voici un de ses derniers textes :

 

 

André Livet, conteur du Brionnais


- Voici une lettre " patoise " rédigée par André Livet en février 2011. Cette lettre fait suite à un article paru dans le Journal de Saône-et-Loire le 18 février 2011 et intitulé" Friture sur la ligne Paray-Lyon " montrant que les usagers du TER Paray-le-Monial - Lyon subissent au quotidien les dégradations sur cette ligne (http://www.lejsl.com/fr/votre-region/charolais/article/4637950/Friture-sur-la-ligne-Paray-Lyon.html) :

 

Mon vieux Dzan Marie,

 

   Y à quéqus' années dze metrouvau de passi su l'pont du t's'emin de fer à Crebegny, quand dse m'su aperçu qui manquau eune voie su la ligne de Paray. Dz' ai pensé qu' d's'avau p't'éte la berlue, mais va t'faire foutre, ils l'avint carrément enlevée. Comme d'zavos todzos vu c'te ligne, y m'en a foutu un coup. Dze m' rappelle qu'avant 40, qui z'y passau 80 trains pre dzos, qu'en gare de La Chette y s'y tzardsau: des grues à Potain destinée à servie dans les quate coins du monde, les bonnes bêtes de San Cretol p'lé grands restaurants d' Lyon ou ben d' la Côte d'Azur. Y s'y passau ari un biau train qu'y appelint " Le Croisic " qu'emmenau les touristes d'la Côte Atlantique à la Côte Méditerranée, tôt en découvrant not' belle campagne française... Aussi d'zai été vraiment seurpris d' va qu'y avint enlevés c'té rails, car dsamais d'z'en avau entendu meurmeurer le moindre breu. Notés politiques si habiles habituellement à ce corri p'le bec n'en n'avint piper mot. Y'à pas u non pu le moindre article dans les dzornaux. Y m'a fait penser à la guerre de 40 où nos étau, c'ment y disins " mis d'vant le fait accompli. " D'z'ai ben essayé d'me renseigner après la S.N.C.F. Y m'en simplement dit qu'iétau p'faire des économies... y'avin p'tète pas pensi qu'en laissant qu'eune voie y allau ben falla continuer d'entreteni l'reste. Y faut dère qui s'cassant pu la tête p'y mette en état, y é même eune honte d' va c'ment qu'sont sagouinés les abords (gares, remblais, tranchées, fossés etc...) Y faut dère qu'la deuxième voie n'a été enlevée que jusqu'à Lamure sur Azergue (y étint p'tète fatigué p'faire le reste) si ben qu'àc't'heure quand y envoyant un train de Paray, y faut qu'y attendint qu'au soit arrivéà Lamure, p' dére qu'y en é un autre qu'r'vennent dans l'autre sens... Du coup le trafic est tôt estropié... malgré qu'y a des ordinateurs p' faire le calcul. Y é p'ça qu' not biau-frère qu'habite Paris quand au vint nos va tôt les ans u mois d'août, ô passe pe Lyon, l'ordi que s'trompe jamais, dit qu'yé pu corre...! Et tôt ça à eune époque où les transports par tsemin de fer sont pu propres p'l' environnement et où y a bié moins d'accidents que dsu sté putins de route... C'te ligne serau pertant ben utile p' désenclavé not' Brionnais ou les industries s'en vont et où y s'en montent pu, faute de moyens de transports. Que dère aussi de tos les étudiants ou les ouvriers que vont su Lyon et qu' pourrint bien pu nombreux prendre le train si les horaires les y convenint mieux et si y avau d'avantadses de trains. C'te ligne pourrau étau désengordzi les routes (la ercéa par exemple) où les gros culs, trop nombreux, sont souvent cause d'accidents graves D'ze pense étau à teu notés anciens qu'ont u l'idée lumineuse d'faire c'te ligne alors que nos sont incapables de l'exploiter... Mais y faut p't'ète pas désespérer, eune voie, ça pou s'remette... Nos pou toudzos rêver ? Ben l'bondzeu à ta feune.     

 

L'Dédé de La Chéte

 

Le p'tiét mot de la s'main-ne 4

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                     Le p’tièt mot de la s’maine 4

 

Les mots du dzardin (il ya longtemps, il s’appelait le cueurtil,  un mot qui a donné son nom à la commune de Cueurtil so B’fire– Curtil sous Buffières)

 

Le jardin, par plaisir et par nécissité

Le dzardin, p’le piézi apeu qu’i fau bin

 

 

P’avouâ un biau dzardin

_ le sol, le terrain...la târre

_ les semences, les graines...les èssements, les grain-nes

_ l’eau, la pluie... l’éille, la piou

_ le chaud, le soleil... le tsaud, le solé

_ la binette, la pioche.... le piotson, la piotse

 

       Tot s’que nos pou pianté :

 

  ail, les aux… l’a-ye, les a-yes

  bette…la bleute

  betteraves rouges…les carottes rodzes

  cardon…

  carottes…les pastonades

  chou pommé…le tsou cabu

  chou…le tsou

  chou-rave…le tsou-réve

  ciboule…les cives

  concombre…

  courges…les cueurdes

  courgettes…les cordzeutes

  cresson…le creusson

  échalotte…l’étsalote

  épinard…l’épinard

  fenouil…le fenouil

  fèves…les fâves, les fèves

  fraisier…le frézi, le fréji

  haricots…les favioules

  mâche… la levreute, la doucète

  maïs…le troqui, le treuqui

  melon… le m’lon

  navets…les râves, les rêves, les naviaus

  ognons…les eugnons

  oseille…l’ozeuille

  panais…le panais

  persil …le persi, le parsi

  pissenlit…la tsicorée, la crope

  poireaux…les pôres, les pôraus

  pois mange-tout…les pâs golus, les pâs gormands

  pois…les pâs

  pommes de terre…les treufes

  pourpier…

  radis…les radis

  rhubarbe…

  salade…la salède

  salsifis…

  thym…le frisolet

  tomates…les tomates

  topinanbours…les tapines

 

La géographie du  parler TSEU

 

                               Les cantons du TSEU

 

 

                                   Saône et Loire

Charolles

Tsârolles

Chaufailles

Tsaufailles

Cluny

Çieuni

La Clayette

La Çiète

La Guiche

La Guitse ?

La Chapelle de Guinchay

La Tsapeule

Marcigny

Marcigny ?

Matour

Mato

Palinges

Palindzes

Paray le Monial

Paray ?

Saint Bonnet de Joux

San Bone ?

Saint Gengoux le National

San Dzengoux ??

Semur en Brionnais

S’meur ?

Tramayes

Tramayes

                                           Loire  

Belmont

Barmont

Charlieu

Tsarieu

Perreux

Parreux ??

                                           Rhône

Amplepuis

                    ??

Beaujeu

Biaudzou

Lamure sur Azergues

Lameure ?

Monsols

Monsou

Thizy

Thizy ??

 

Il est sûr qu’entre Palinges et Amplepuis, il y a des différences dans les parlers patois.. Mais on y retrouve chez chacun le tse et le dze.

 

Quelques mots du Patois Palingeois, “Les Expressions de nos Campagnes” édité par “Les amis de Palinges et sa région”

_ T’es bin c’ment la poule byintse, t’as tot l’temps mau au cul ou à la hintse   (hanche)

_ Audzordeu, nos mandzans en ville    (on est invité)

_ La tseuve a copé l’boton      (il ne va plus grandir)

 

Qelques mots du patois de Saint Just d’Avray, canton d’Amplepuis, dans le livre de A.M. Vurpas  “Autrefois dans les monts du Beaujolais (page 243)

(impossible d'envoyer une page 243 lisible)

Il s’agit là, d’une orthographe francoprovençale bien différente du français, ce qui ne change rien au Tse

 

Pour dire votre avis sur les mots du jardin et les noms des cantons, merci d’utiliser les commentaires du blog  http://lepaysdutse.canalblog.com/   ( en attendant le nouveau blog qui devrait arriver bientot, de toutes façons avant le 6 juillet, date de la prochaine réunion)

 

 

 

 

 

 

Le p'tiét mot de la s'main-ne 5

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Le mot du dzo :

 

                                Ah ! bin, y é quéque tsouze

 

    Dz’avo fini de pianté les treufes d’vant qu’i pieuve. Dze m’éto sité sos le pouéri quand i san v’ni m’y dère : le p’tiet “tse” allo éte mandzi p’la multinachonale du grand “TSEU”. Ah ! bin, y é quéque tsouze !! Dz’en r’veno pas. Apeu çan dachtot, p’tète dans pas huit dzos. Apeu, va falla qu’dze travaille pre zieus. Ah ! bin, y é quéque tsouze !! Apeu, tot çan pe ran. Ah ! bin y é quéque tsouze !!

  O don que dz’me su enfeurdzi ?? Y va éte maulézi d’s’en sorti.

  Dze m’éto endremi sos le pouèri. Y éto dzeuste eune brrdeunerie !

  Vos en fayi pas, le “TSEU” va éte bié pu biau que le “tse”. Un cô, que vos y ari gôté, vos alli bin en rendemandé !                                                                                                                                                                    Ah ! bin, y é quéque tsouze... que stu TSEU.... nos pou pas s’en débarréssi !!

A la semain-ne que vin.... p’tète bin enco dous-tras côs


Le p'tiét mot de la s'main-ne 6

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 Le mot du dzo : le dzardin, un texte de Michel Nioulou de Colombier- Klombi

 

                                Mon dzardin.

Mon dzardin, aul est tot entoré d'piéssis, d'beuchons nas, d'beuchons biancs, d'allognies, d'bos carrés, d'uzraub-yes, de tsagnes, un pchon d'argolas a peu tot pien d'arbeux qu'corrant d'dans. Dans un coin, y pousse des yeaux que cheintant vrai mauvais quand neux les copes. Apeu ça, malhreux, nos s'en poux pas débaressi!

Dans l'an-ni, en quêque doux trois coups, d'z'le râpe au voudze ple tni propre. Y étot peu pas qu'les ronzes appondins en tarre, sinon, alles reprenant. A peu dz vos djai, qu'y appondant à crétssi, à peu pus vite qu'le reste!!
Mais ma fois, ctu beuchon teint l'dzardin à l'euvri, et y est pas pus mau quand y corre la bise ou la traverse.

Y z y a quêques gros arbres le tor, un pommi, un noye, ho y est pas qu'l'ombre est bié bonne, mais y fait todzo quêques callas p'faire l'huile.
Y z'y a étot un peurni, quêque pêtsis d'veugne a peu un gros poèri bon chrétchein.

La tarre est ari facile, dz'la beurse à la beurse à pus, en début d'an ni. Y suffit, pasque si te beurse en fin d'an-ni, tant qu'en Févri, la tarre se tappe davou la dzlée à peu la piou.
Par conte y va biéà pieutssi. Un ptchet coup d'beuchlon ou d'pieutse piate, à peu la traina s'arratsse tote seule.
Quand y piou, te pou aller tarrionner en point d'temps, y est dachtot réssuer.

Teut y pousse bié. Les pastonnades crétsant loin en tarre, totes drètes, londzes, alles pein-nant pas cmment dans la tarre grasse.
La poule grasse, la salède, les eugnons, les treuffes, les raives, les tsoux raives, les pas gollus en début d'an-ni, les poreaux, teut y fait, y z'y a point d'mau à faire vni. Par conte, si y fait trop tsaud, la tarre est dachtot seutse. Y faut pas crainde d'arrousi apeu d'pailli tot c'qu'neux pout, sinon les tsous arrivant pas à cabutsi.

Y faut djai qu'z'y cogne enco bié du feumi. Par conte, dz'y met du vieux, du bié peuri. Y faut quand mein-me pas qu'y z y cueille tos.
Dze dépotsse quêques doux quates cassons d'feumi, qu'dz 'écarpeuille à la trin.
Par conte dz'en fout point lavou qu'dze piante les pas, sinon y freint ren.

Quand y est l'moment, dze tarre mes treuffes à la pieutse piate.
Quand dz'arratse les treuffes à la pieutse à cornes, dz'laiche les tseus à bas, à peu dz'les breulles, peu pas foute le bocon à ctes là d'l'an-ni qu'veint.
Après ava laichi s'tsi les treuffes à bas, y faut les rammasi. Dz'trie les ptchettes ples polailles a peu les cotsons, apeu dz'rentre les bonnes à la cave quand alles sant frèdes, pasqu'y est pas bon d'les rentrer teutes tsaudes.
Les copées sant mandzi tot d'suite, sinon y est dachtôt tos peuri!! Mais si nos est adret p'tiri les treuffes, des copées, y z'y en a todzo pas des pien-nes breutes!!
Les treuffes, quand alles sant meures, quand les tseux sant secs, y faut vit'ment les arratsi dvant qu'alles rdzarneint, si des coups, la piou rvenaud.

Quand dze rame les pas gollus en début d'an-ni, dz'met todzo des rames en allognies bié foiyouses.
Quand dze cope des gros beuchons , dz'en leuve todzos quêque doux trois fagots. Quand dze su apré esguer au goui, dze garde les bouts d'breintses d'alognies les pus drètes, les pus braves.
Dze laye todzo mes fagots à l'amarine. Dz' en prend todzo des rodzes, alles sant bié pus londzes et vant bié meu p'faire les rôtes.

Beursi, pieutsi, arousi, tarrer, ramer, éclairci, y z'y a todzo à tarrionner dans ctu dzardin. A la fraîtse ou bein l'sa, nos y passe un ptchet moment teux les dzeux. Mais nos s'en piaind pas! Nos ant sant ari pas malhreux!!

Michel Nioulou

Si quelques uns butent sur certains mots, demander la traduction, dans les commentaires du blog : http://lepaysdutse.canalblog.com/


Le p'tièt mot de la s'main-ne 7

Du nouveau dans le patois charolais-brionnais

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 Après beaucoup de contacts, réunions, recherches un nouveau blog vient de démarrer dans le Charolais-Brionnais. Mis en place par un réseau de patoisants, vous y trouverez textes en patois, photos, lexiques, grammaire et beaucoup de commentaires. Un clic et il est sous vos yeux:

http://patois-charolais-brionnais.over-blog.com/

La Mère Engueule

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                                                  La Mère Engueule

   Oui!!Oui !! Enfin,je l'ai rencontrée « La Mère Engueule », par un soir de brume, à la tombée de la nuit. C'est toujours à ce moment qu'elle veut bien se montrer. Je ne vous la décrirez pas, d'ailleurs, elle a horreur de çà. Avec une chance inouï, j'ai réussi à prendre une photo. Pas très bonne, je vous l'accorde, mais c'est mieux que rien !
   La Mère Engueule a tout de suite entamé la conversation :
« Je m'ennuie ; il n'y a plus de puits par ici. Tu n'as pas un petit boulot pour moi » m'a-t-elle dit!
« Je ne suis pas le Pôle Emploi.....à moins que... »
« A moins que... ? »
« Ton dernier travail consistait à sauver les enfants après t'être déguisée en monstre. Peut-être qu'avec d'autres méthodes, tu pourrait participer à la sauvegarde du patois »
« Le patois ! Mais je connais le patois. Je n'ai même entendu que du patois tout au long de mon existence.Je signe, c'est d'accord. »
« Du calme, du calme ! Il te faut quitter ton vieil habit et te vêtir comme tout le monde. Un peu de charme auprès des patoisantes et patoisants ne devrait pas nuire à ton avenir. »
   Et « La Mère Engueule » a disparu dans la nuit......Et si un jour vous la rencontrez, retenez-la, elle a plus de pouvoir qu'il n'y paraît.... !!
   Eune noveulle Mère Engueule ! Y vos iro ti ?
   Une nouvelle Mère Engueule ! Q'en pensez-vous ?

                                                     Traduction

   L'aute sa, qui dze vouâà la né que vin à mon d'vant....La Mère Engueule !! Y a bié du temps que dz'la tsertso. Dze vos dè pas c'man qu'al é, y é pas leuille à se laissi approtsi. Dz'é quand min-me pu prende eune photo. Nos y vouâ pas grand tsouze, ma i fau bié avizé pendant un moment.
   La Mère Engueule avo envie de cauzé :
« Dze m'enneuÿe ; y é qu'y a pu de puits dans stu paÿis. T'aro pas des cos un p'tièt boulot pre ma ? » qu'al m'a dè.
« Y é qu'dze su pas martsand de boulot..... ma.....p'tète que des cos..... »
« Di-z-y vouà....nos porro bin s'arrandzi... »
« Dans le temps, te faÿo la bredzire des ch'tits pe les empêtsi d'se naÿé ; te porro ti, achteûre nos adzu à sauvé noton patois ? »
« Le patois, ma dz'é ran qu'entendu qu'san. Te pense bin si dze le cogné ton patois !  Dz'y prend tot dreu ! »
« Corre pas si vite. Va falla te r'lindzi. Va falla cauzé u monde si te vou v'ni davu nos.... ! »
   Apeu La Mère Engueule é parti dremi...Si un dzo vos la vaÿi, tâtsi don d'la r'teni ; davu leuille, le patois s'ra mouan maulézi.... !!
   Eune noveulle Mère Engueule, y vos iro ti ?


Si vous aimez La Mère Engueule, bien connue dans toute la Saône et Loire, retrouvez-la en photo(vous ne l'avez jamais vu comme ça!).  Allez voir sur  :    http://www.patois-charolais-brionnais.org/   Sur ce nouveau blog qui démarre, déjà, beaucoup de photos, de textes, de commentaires, de lexiques, de noms lieux-dits....

Le fromadze de tseuvre

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La chèvre est sans doute un des premiers animaux domestiqué par l'homme, ah pardon, domestiqué par les femmes... ! Il y a dix ou quinze mille ans, peut-être plus. Animal rusé et indépendant, la chèvre a accompagné longtemps la vie des paysannes et sauvé de la famine enfants et même adultes. Le département de Sâone et Loire compte 500 élevages et arrive en tête pour toute la France. Par chance, il n'y a encore que très peu d'élevages industriels.



Le fromadze de tseuvre


   Vés le mâ de sétembe, la feune, al a mené les tseuvres u botse. A la mi de févri les cabris san v'ni. Va falla qu'i profitan vitement, p'les vende apeu tiri les belines. Nos v'là  vés la mi de mà, y va s'enrailli p'le fromadze.
   Y é le sa, les biques san rétraubyi p'la né. La feune, al a pri le copon pe tiri les tseuvres. Un cô fini, al a mi la coloure su la seuille pe passé le lait. Le matin, min- me tsouze ; la seuille é pyine. Le lait du matin a rétsandu le lait du sa. Y é le moment de mète la présure pe fère cailli le lait.
    Le matin du dzo d'aprés, la feune, al a mi des copes dans l'agotou. Le potson va d'la seuille és copes que san vite rempyi. Le p'tit lait tsé d'vant l'agotou, dans eune seuille en bos.
   Enco un dzo, pi la feune torne les fromadzes en métant eune pincie de sal. Enco un dzo d'pu, al les enleuve des copes. I san mi dans la tsézire su d'la paille de bié, pi salés de l'autre coûté du fromadze.
   Y é pas fini ; les fromadzes van seutsi dans la tsézire, des côs eune quinzain-ne de dzos, un mâ, dous mâs, tras mâs. Y dépend du temps pi des mandzous de fromadze de tseuvre. Y en a qu'le volan tot dzoune, tot bian à la sortie de la cope. Y en a qu'le volan demi-seu, seu o bié seu. Fau contenté le monde.
   Bin non, y é pas fini, y a enco le fromadze fôrt : vos rapi des fromadzes bié seu, assi deûr qu'eune piârre, du bòyon de pores, un verre de vin bian o bin eune cueuillire de goûte, apeu vos brailli.
   Pi v'là le d'rri, le fromadze peûrri : vos preni des fromadzes entremi le seu pi le demi-seu, putôt seu quand min-me, ma pas d'trop ; vos les randzi dans un pot en târre, quand le pot é pyin vos métti un couêche que freume bié. Attende les mauvais dzos p'euvri le pot. Les fromadzes san dev'ni tot bieu. Y é l'moment ! A pas mandzi davu les b'vous de coca..... !!
Nos pou dère atsi les tseuvres ! Apeu dz'allo eubyi....atsi bié, les feunes !!


De la chèvre au fromage

Au mois de septembre, la paysanne a conduit les chèvres au bouc. Vers le 15 février a eu lieu la naissance des chevreaux. Ils doivent grossir rapidement pour être vendus, de façon à pouvoir utiliser le lait pour la fabrication du fromage dés la mi-mars.
Le soir, les chèvres sont rentrées pour la nuit. La traite se fait dans un petit seau à anse ; le lait est versé dans un filtre placé sur un grand seau. La traite du matin vient réchauffer le lait de la veille, ce qui va faciliter l'action de la présure.
Le lendemain, les faisselles sont installées dans l'égouttoir. La louche les remplit rapidement pendant que le petit lait s'écoule dans un seau de bois( l'inox n'existait pas encore).
Les fromages sont retournés et salés le 2 ème jour. Encore un jour...... ils sont sortis des faisselles et placés dans la cage à fromages sur de la paille de seigle où ils sont salés une nouvelle fois sur la face opposée
Ils vont séchés quinze jours, un mois, deux mois, trois mois. C'est variable selon le temps et les goûts des consommateurs. Certains veulent du fromage frais, d'autres mi-sec, sec ou très sec.
Voici encore le fromage fort :  râpez quelques fromages très secs, durs comme la pierre, un peu de bouillon de poireaux, un verre de vin blanc ou une cuillère de marc et bien mélangez le tout.
Et enfin le dernier : le fromage demi-sec affiné dans un pot de terre bien fermé pendant plusieurs mois, qu'on appelle le " fromage pourri ". Attendre l'hiver ; les fromages ont pris une belle couleur bleue. C'est le moment d'y goûter. Surtout n'invitez pas les buveurs de coca.... !!
Merci les chèvres ! Et merci aux paysannes qui ont inventé tous les fromages ( y en a que dian qu'y é les mouènes, ma y é pas vrai).... !!

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